L’intersyndicale – SE-UNSA, FSU (Snuipp, SNES, SNEP), SGEN-CFDT, la FNECFP FO (SNFOLC, SNUDIFO) et Sud Éducation – des Alpes de Haute Provence, après avoir boycotté unanimement le premier Comité Technique Spécial Départemental, vient par deux fois de voter à l’unanimité contre la Dotation Globale Horaire des collèges du département.

Digne-les-Bains, le 9 février 2015.

L’intersyndicale – SE-UNSA, FSU (Snuipp, SNES, SNEP), SGEN-CFDT, la FNECFP FO (SNFOLC, SNUDIFO) et Sud Éducation – des Alpes de Haute Provence, après avoir boycotté unanimement le premier Comité Technique Spécial Départemental, vient par deux fois de voter à l’unanimité contre la Dotation Globale Horaire des collèges du département.
Elle souhaite ainsi protester contre la diminution sans précédent des moyens horaires, la suppression de 16 postes (pour la plupart des collègues concernés, il sera difficile de trouver un autre poste dans le département !) et la fin du réseau d’éducation prioritaire du carrefour Bléone-Durance. La baisse des effectifs dans le second degré était l’occasion d’améliorer les conditions de travail dans les collèges et de mettre en pratique la « priorité à l’éducation » revendiquée par le président Hollande.

La mise en place de la réforme de l’éducation prioritaire se faisant à moyens constants cela provoque mécaniquement des pertes de moyens dans certains secteurs ; particulièrement en zones rurales.

Les moyens dans le premier degré seront tout aussi insuffisants, alors même que les effectifs sont en hausse. La prochaine carte scolaire dégradera encore les conditions de travail dans les écoles du département.
L’intersyndicale, soutenue par la FCPE 04, invite par conséquent tous les Conseils d’administration des collèges à voter contre la répartition de la Dotation Globale Horaire, soit parce qu’elle n’est pas suffisante dans l’établissement, soit par solidarité avec les autres établissements et les collègues dont le poste est supprimé. La tentation est grande dans les établissements de préparer dès maintenant la mise en place des IMP et les missions qui seront ainsi rémunérées. Or le décret définissant ces missions n’existe toujours pas, il est encore en discussion entre les organisations syndicales et le ministère. Il faut refuser d’en discuter avec la direction de l’établissement, et rappeler si nécessaire que l’IA-DASEN lui-même trouve prématurées les discussions sur ce sujet dans les établissements scolaires.

L’intersyndicale Éducation nationale du département soutiendra toutes les mobilisations qui verront le jour dans les établissements et utilisera les moyens à sa disposition pour s’en faire l’écho auprès de la population.