Comme le La FSU territoriale l’avait annoncé, la rentrée scolaire au Conseil régional a été plus que « chaude » suite aux nombreux chantiers ouverts par l’administration, qui pour certains avaient pour objectif de remettre en cause les acquis des agents Régionaux.

Un des chantiers et non des moindres était, après la réorganisation des services, la révision du temps de travail de l’ensemble des agents régionaux.

Les délégués de la FSU ont rencontré près de 3500 agents des lycées et ils ont également rencontré les agents des services lors de l’organisation d’une réunion d’information syndicale ou plus de 600 agents ce sont rendus.

Lors de ces rencontres, la FSU n’a cessé d’expliquer les intentions comme les objectifs de l’administration en matière de révision du temps de travail et de régressions sociales.

A l’image du rapport Philippe Laurent (Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale) ou encore de la dernière enquête de la Cour des comptes, qui explique comment économiser 700 millions et 27.000 emplois par an dans le Public, en alignant simplement la durée effective du travail des fonctionnaires (1594 heures) sur la durée légale (1607 heures). Le Président du Conseil régional, Christian Estrosi a annoncé dans les médias que les Agents régionaux ne feraient pas les heures, allant même jusqu’à dire que certains ne faisaient que 28 heures par semaine. Ce qui est totalement faux. Ces annonces sont à l’image du peu de temps que passe celui-ci aux seins même de l’institution régionale, comme à l’image d’une administration qui souhaite courir avant d’avoir appris à marcher.

En effet, l’administration régionale, a comptabilisé dans ces chiffres les agents absents, en raison de maladies, en congés maternité, en congé de formation, en congés tout court et même, le comble, des agents décédés.

Suite à un rapport de force sans précédent, la FSU, organisée en intersyndicale a obtenu de nombreuse garantie à savoir :

- Un engagement qui sera acté en CT sur le maintien du régime indemnitaire sans baisse du pouvoir d’achat et la revalorisation annuelle de celui-ci sur la mandature,

- Le maintien de la prime de fin d’année (environ 2000€),

- Le maintien des prestations sociale (titres restaurant, chèque vacances, bon cadeaux, fond d’intervention financier, COS, etc.),

- Le maintien du temps de travail actuel des agents régionaux des lycées,

Concernant les temps de travail des agents des services :

- Le maintien de 5 formules GITT sur 6, quand seulement 2 étaient proposées par l’administration,

- La création de 2 nouvelles formules GITT, une qui permet de générer 13 jours de RTT et l’autre 29 jours de RTT,

- Le maintien de la fermeture du Conseil régional lors de la journée de solidarité (3mn par jour),

- Le maintien, chaque année, de 3 jours « offerts » de fermeture administrative lié à des ponts ou à des journée traditionnelles (sur 5 actuel).

Suite à son dépôt de préavis de grève, la FSU a souhaité consulter les personnels des services, par une votation en ligne. De par les retours de cette votation souveraine et au vu des résultats obtenus, la FSU, FO et la CFDT ont décidé de retirer leur préavis de grève.

La FSU restera, quoi qu’il en soit prête, au cas où les engagements ne seraient pas tenus.