Si le projet de loi était adopté :

Si le projet de loi était adopté

• Banalisation du travail du dimanche et de nuit, mettant fin progressivement aux compensations salariales car à terme ce travail ne serait plus exceptionnel.

• Plans de licenciements collectifs dans les entreprises (PSE) de plus en plus sauvages, avec des règles de plus en plus arbitraires, et des critères à la seule discrétion des employeurs.

• Dépossession des élus prud’homaux, de leurs moyens de rendre la justice, renvoyant nombre de litiges vers des juges professionnels.

• Grande difficulté pour le salarié de trouver un défenseur syndical pour le représenter en justice.

• Possibilité de court-circuiter le droit du travail et la justice prud’homale par « convention » entre l’employeur et le salarié : rien de moins qu’un bond en arrière de 2 siècles !

Et en plus du projet de loi Macron :

- Les propositions du patronat dans le cadre de la négociation en cours sur le « dialogue social » mettent en cause l’existence même des instances représentatives des salariés (CE, CHSCT) !

- La réforme de la médecine du travail, retirée du projet de loi Macron, serait insérée dans un autre projet de loi porté par le ministre du travail dès janvier 2015…

Nous sommes bel et bien face à un projet de forte régression sociale, antidémocratique, aggravant la politique d’austérité et favorisant la rentabilité financière pour les grandes en- treprises. Ce projet renforce les profits de quelques-uns et ne répond en rien aux besoins de la population.

D’autres choix sont possibles si nous le décidons !}