Y en a marre ! Maintenant, on bloque tout.

La journée de mobilisation du 26 mai doit prendre une autre dimension. Partout en France, les mobilisations continuent et s’étendent. Les salariés routiers, la SNCF, les salariés des plateformes pétrolières, … nous montrent la voie à suivre :

IL FAUT BLOQUER LE PAYS, TOUS ENSEMBLE.




MANIFESTATIONS DU 26 MAI 2016 A MANOSQUE

7h30 : Parking « Pré Combaux ». Départs vers points stratégiques

8h00 : Occupation des points retenus

10h00 : Départs en cortèges vers la Porte Saunerie

10h30 : Rassemblement Porte Saunerie

12h00 : Casse-croute commun (lieu à déterminer)

Tract unitaire :

Tract unitaiore Manosque mai

MANIFESTATION À DIGNE : 10h30 place Gl de Gaulle




COMMUNIQUE :

Le gouvernement a décidé de brandir le 49.3 pour passer en force sur sa loi Travail contestée et rejetée par la majorité de l’opinion.

L’autoritarisme dont a fait preuve M. Valls à l’Assemblée Nationale rappelle le coup de force de la publication du décret sur la réforme du collège au lendemain d’une grève majoritaire il y a tout juste un an.

La priorité à la jeunesse, promesse du quinquennat, est tombée dans l’oubli ! Quel type d’éducation avec les réformes collège et lycée, quel avenir pour la jeunesse avec la Loi Travail !

Les agents de la Fonction publique sont aussi concernés : près de 20% sont précaires, les droits des fonctionnaires seront amoindris si ceux de tous les salariés reculent. L’étape suivante sera la casse des statuts, déjà annoncée.

Plus que jamais, avec l’ensemble des salarié-es, de la jeunesse, des privé-es d’emploi et les retraité-es, exigeons le retrait de ce projet pour obtenir de nouveaux droits, comme celui d’une nouvelle réduction du temps de travail.



Plus que jamais, c’est tous ensemble qu’il faut faire renoncer le gouvernement !


Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, raffineries, construction, aéroport de Paris, etc), actions qui sont autant d’éléments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force.

Et il y a les Nuit Debout. Espaces en devenir, elles constituent un lieu de réappropriation de la parole, de l’élaboration collective et témoignent d’une critique démocratique profonde du système.

Parce que le code du Travail est un bien commun. Il est le premier élément de protection des salarié-es. Son démantèlement conduira inévitablement à remettre en cause le statut des fonctionnaires. Le moins disant social touchera à la fois les salarié-es du public et du privé. Et, signe avant coureur, les programmes politiques de plusieurs postulants à l’élection présidentielle de 2017 rivalisent de propositions inacceptables, dangereuses et scandaleuses pour la Fonction Publique : suppression du statut général, suppression de centaines de milliers d’emploi, dénonciation de l’augmentation du point d’indice, recours systématique au contrat.



Parce que l’inversion de la hiérarchie des normes conduira à un code du Travail par entreprise
. Comment peut-on penser que c’est au niveau de l’entreprise que le salarié confronté à son employeur pourra faire valoir ses droits ? L’accord de branche, parce qu’il est négocié à une échelle plus importante, est plus protecteur pour les salarié-es. La loi, quant à elle, garantie l’égalité et l’universalité des droits.

Parce que le passage en force par le 49-3 est une brutalité, un déni de démocratie et qu’il confisque la parole au peuple à travers ses représentants à l’Assemblée Nationale.

Le gouvernement doit entendre le refus majoritaire de ce projet de loi et le retirer.

Parce que c’est une question de dignité…



JUSQU’AU BOUT ! JUSQU’AU RETRAIT !

Déclaration unitaire 04 :

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