Jean-Michel Blanquer a indiqué jeudi être prêt à amender son projet de loi sur l’école qui doit être examiné en mai au Sénat. Contestés par des parents d’élèves et des enseignants, les regroupements écoles-collèges ne se feront qu’avec un « consensus local », a promis le ministre de l’Éducation.
Preuve que la mobilisation du 19 mars et celles du 30 qui s’annonce suivie commencent à porter. Une nouvelle journée de grève le 4 avril est actée.
Le bouillonnement provoqué par la loi « confiance » dans le monde éducatif, tout particulièrement dans le 1er degré est de plus en plus généralisé.
Le Ministre tente dons de déminer et arpente les plateaux TV et radio afin de délivrer ses éléments de langage.
Mais peut-on avoir confiance ?
Les syndicats de l’enseignement sont plus que méfiants face à son discours qui ne fait que livrer des interprétations édulcorées et à minima des textes qui vont être examinés au Sénat.
La grogne n’est pas prête à s’éteindre car au delà les questions de la Loi BLANQUER et de la réforme des Lycées, reste la question des rémunérations et du pouvoir d’achat.
La réforme de la Fonction Publique risque elle aussi d’attiser les mécontentements et d’étendre la fronde à l’ensemble de la Fonction Publique.