Les syndicats du second degré des Alpes de Haute Provence ont boycotté unanimement le CTSD devant traiter des dotations horaires.

Les raisons du boycott :

Une dotation départementale horaire insuffisante pour acter la réelle priorité à l’éducation tant annoncée dans les discours. Pire, nous prévoyons une dégradation des conditions avec une multiplication des suppressions de postes et des services partagés, alors que la stabilité des équipes pédagogiques est indispensable pour répondre aux enjeux.

Une rentrée qui verra la disparition d’une REP, montrant la non prise en considération de la situation et des besoins éducatifs particuliers en zone rurale.

Des dotations indemnitaires insuffisantes pour prendre en compte toutes les missions décrites dans le décret. Cette situation place de fait les disciplines, les personnels et les missions en concurrence et renforce le pouvoir discrétionnaire voire arbitraire de la hiérarchie locale. La répartition de ces enveloppes doit être reportée tant que les textes la réglementant ne sont pas validés ni parus. La situation place sous contrainte les négociations en cours.

Des documents de préparation minimalistes qui ne permettent pas une appréciation assez précise des conditions de la rentrée. Ainsi, il est impossible de calculer le nombre d’HSA par enseignants, ni de connaître directement le nombre de suppressions de divisions. Le principe d’autonomie des EPLE est un bon alibi pour éviter d’afficher clairement les dégradations, d’autant plus que les choix sont contraints par les dotations. Nous n’acceptons pas que les seuls établissements assument la gestion de la pénurie.