Encore des moyens en moins pour les départements ruraux !
Le 04 se retrouve impacté par la suppression du Réseau Bléone Durance. Le RRS de Manosque semble aller vers un maintien… mais rien n’est encore acté.
La FSU04 a déposé un préavis de grève départemental.
Le SNUipp04 a contacté les maires des communes concernées et proposé une intersyndicale pour articuler des actions les plus unitaires possibles.
D’ores et déjà nos contacts sont activés dans les écoles et avec les associations de parents d’élèves.
Les collèges et écoles « sortis » des dispositifs de l’éducation prioritaire suite à la refondation nationale se voient frappés de la double peine :
Ils perdent les moyens dont ils bénéficiaient jusqu’à présent : limitation des effectifs à 25 par classe ; scolarisation des 2 ans ; animateurs et coordinateurs de réseaux…
Ils n’accèdent pas aux nouvelles mesures-clés définies par le ministère, à savoir :
+ de maître que de classes dans chaque école ; accompagnement continu des élèves de 6émé jusqu’à 16h30 ; temps institutionnel dédié au travail en équipe pour les enseignants (9 jours au primaire) ; des crédits pédagogiques supplémentaires ; augmentation de rémunération par des indemnités significatives et incitatives à la stabilité sur le poste ; des assistants de prévention et de sécurité, infirmiers scolaires supplémentaires etc… (voir tableau en fin d’article).
C’est pour que le 04 ne passe pas à coté de cette possible amélioration des conditions de.travail et de réussite des élèves que la FSU04 a interpellé le DASEN vendredi dernier (21 novembre) en CDEN pour lui demander quels sont ses arguments pour défendre les intérêts du département dont il a la responsabilité. Le DASEN a réservé sa réponse dans l’attente du groupe de travail qui a eu lieu aujourd’hui mardi 25 novembre au rectorat. Nous lui avons fait remarqué que c’était au groupe de travail que les choses étaient discutées et qu’afin de donner du poids à ses arguments nous proposions au CDEN de voter une motion en ce sens.
Nous nous faisions peu d’illusions en initiant cette démarche. Nous savions qu’il allait falloir passer par l’action de terrain. Dès l’annonce des options du groupe de travail nous avons déposé un préavis de grève départemental et contacté les maires des communes concernées.
Rien n’est encore acté. Partout en France le mécontentement s’amplifie suite aux « sorties » sèches et sans préavis et les mobilisations s’organisent.