Un pas de plus vers l’opacité et l’autoritarisme. Le ministère interdit la publication des données départementales et leur communication aux membres du CDEN.
L’IA refuse de communiquer les chiffres de la honte
Nos questions sont simples. Nous les posons inlassablement depuis septembre dernier :
Nombre d’élèves en inclusion disposant d’un accompagnement complet au regard de l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Nombre d’élèves en inclusion disposant d’un accompagnement partiel au regard de l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Nombre d’élèves en inclusion ne disposant d’aucun accompagnement contrairement à l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Volume horaire global d’accompagnement non honoré au regard des attributions stipulées par les notifications MDPH.
Nombre d’élèves en inclusion disposant d’un accompagnement complet au regard de l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Nombre d’élèves en inclusion disposant d’un accompagnement partiel au regard de l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Nombre d’élèves en inclusion ne disposant d’aucun accompagnement contrairement à l’attribution stipulée par la notification MDPH,
Volume horaire global d’accompagnement non honoré au regard des attributions stipulées par les notifications MDPH.
Nombre d’élève bénéficiant d’une notification ULIS en attente d’une place
Nombre d’élève bénéficiant d’une notification IME, ITEP, Pôle DYS en attente d’une place, d’une notification ITEP
Le couperet est tombé hier. Ce n’est pas parce que les services départementaux sont dépassés par la situation, c’est le ministère qui interdit la publication et la communication de ces données. Du jamais vu jusqu’ici ! Coup de force pour invisibiliser davantage la problématique du handicap?
Dans le même temps il a rendu en décembre 2021 à Bercy 45 millions d’euros dédiés à l’école inclusive.
Cette rétention d’information est tout simplement scandaleuse et indigne d’une institution comme la nôtre. Depuis quand sommes-nous assujettis au secret défense ?
De notre côté, nous estimons que l’accompagnement effectif des élèves en situation de handicap atteint péniblement 60% des besoins tels que notifiés par la MDPH et que les listes d’attente pour admission dans des structures spécifiques dépassent le nombre de place effectives.