Le collectif départemental 8 mars toute l’année réunit des militantes de plusieurs organisations. La FSU y prend toute sa place.
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, le collectif organise deux événements le samedi 22 novembre à Sisteron: une manifestation à 16 heures et une conférences gesticulée à 18 heures.
« C’EST DANGEREUX MY LOVE! De la violence ordinaire au féminicide » est le témoignage d’une rescapée, victime d’une tentative de meurtre, l’autrice/actrice retrace son parcours et montre comment son histoire personnelle s’inscrit dans un continuum de violences envers les femmes dans toute la société.
« J’ai voulu comprendre ce qui fait qu’un homme peut en arriver à tuer celle qu’il appelle « mon amour ». Je me rends compte au fil de mes recherches que les mécanismes à l’oeuvre dans ces histoires sont plus récurrents que je ne le pensais. Mon histoire n’est malheureusement pas unique… »
« Les schémas de ces relations dysfonctionnelles relèvent des inégalités de genre entretenues par notre société patriarcale depuis des siècles ! On peut parler de continuum féminicidaire : les violences ordinaires, qui ont été invisibilisées et banalisées au fil du temps, peuvent mener au féminicide, qui n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il est donc nécessaire de mettre au jour ces violences, pour espérer changer certains comportements et envisager des relations basées sur la confiance et le respect.
Je propose des pistes de réflexion sur les actions à mettre en place, tant au niveau individuel qu’institutionnel. Pour qu’on puisse renverser la tendance de ce décompte morbide… « Pas une de plus ! » »
à 18 heures à la salle Prieur, 73 avenue de la Durance à Sisteron, entrée à prix libre. Entrée à partir de 16 ans.

