Malgré une situation sanitaire dégradée et peu propice aux grands mouvements sociaux, la rentrée 2021 s’annonce riche en mobilisations. Rapports de force liste pour vous les principaux rendez-vous déjà connus de l’après « trêve des confiseurs ». Des mobilisations malgré tout un peu « suspendues » à l’évolution de la situation sanitaire et aux nouvelles restrictions attendues.

Des Marches des libertés le 16 janvier

Dans le 04, la LDH est à l’initiative d’une action locale (plus d’infos semaine prochaine)

Sur le modèle des précédentes mobilisations de la seconde quinzaine du mois de novembre et du début du mois de décembre, la coordination nationale Stop loi sécurité globale appelle à une Marche des libertés le samedi 16 janvier partout en France.

 

Les assistants d’éducation (AED) en grève à partir du 19 janvier

Après une grève nationale historique en 2020, en fait la première depuis l’existence de leur statut, les AED devraient remettre le couvert en cette rentrée avec les mêmes revendications. La trentaine de collectifs que compte l’hexagone avait décidé mi-décembre d’une journée de grève le 19 janvier. Certains collectifs ont déjà annoncé leur intention qu’elle soit reconductible. Mais la mobilisation ne semble pas égale partout. Une réunion de rentrée le 4 janvier devra déterminer les contours exacts de la mobilisation à venir.

 

Une journée de mobilisation dans la santé le 21 janvier

La date a été posée sur la table par la CGT Santé Action sociale dés la mi-décembre, avant de s’élargir au moins à Sud Santé sociaux et au collectif Inter-Blocs, puis devenir un moment de mobilisation porté par l’intersyndicale nationale CGT, FSU, Solidaires, qui appelle à plusieurs dates sectorielles, avant une journée de convergence interprofessionnelle en février. Le 21 janvier, l’ensemble des professionnels de la santé et du médico-social sont appelés à faire grève ce jour-là. Outre les inégalités du Ségur de la santé, les moyens humains et matériels font toujours défaut.

 

Une manifestation nationale à Paris contre les licenciements le 23 janvier

Les plans sociaux (PSE, PDV) se multiplient depuis des mois, avec des mobilisations, de-ci de-là, le plus souvent localisées à l’entreprise concernée. La CGT TUI France a initié plusieurs réunions depuis l’automne pour tenter de créer un front des « boîtes en lutte » sur la question des suppressions d’emplois. Un processus qui aboutit à un appel à une manifestation nationale à Paris le 23 janvier. Une douzaine de structures syndicales d’entreprises (TUI, General Electric, Transdev, Cargill, etc.) et de fédérations (CGT Commerce, Sud-PTT) se retrouveront à 14 h ce jour-là devant l’Assemblée nationale pour réclamer l’interdiction des licenciements. Y figureront également l’Union départementale CGT du 92 et l’Union syndicale Solidaires.

 

Une journée de grève dans l’éducation le 26 janvier

Cinq syndicats enseignants (FSU, FO, CGT, SUD, SNCL) appellent à une journée de grève le 26 janvier, dans un contexte de grande colère et de défiance de la communauté éducative vis-à-vis de son ministre. Au centre des revendications, la question salariale, loin d’être résolue par les 400 millions du « Grenelle de l’éducation ». Mais aussi celles des conditions du travail, des missions des enseignants et des suppressions de postes.

 

Nouvelle grève dans le secteur de l’énergie le 28 janvier

Les salariés du secteur de l’énergie ont déjà plusieurs journées de grève à leur actif sur la fin d’année 2020. Les 19 octobre, 26 novembre et 18 décembre, près d’un tiers des effectifs d’EDF ont débrayé contre le projet Hercule qui sépare en plusieurs entités l’entreprise. Le 28 janvier, ils seront de nouveau en grève.

 

Une grande journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale le 30 janvier

C’est un peu la grande date de mobilisation de la rentrée portée par la coordination contre la loi Sécurité globale. Elle était même initialement la seule du mois de janvier, avant que la coordination ne rajoute celle du 16 janvier. Il s’agit encore une fois de s’opposer entre autres à l’usage des drones par la police et à la criminalisation de l’usage des images documentant les interventions policières.

 

Une journée de grève interprofessionnelle le 4 février

Trois syndicats de salariés (CGT, FSU, Solidaires) et cinq organisations de jeunesse (UNEF, MNL, FIDL) appellent à une journée de grève interprofessionnelle le premier jeudi du mois de février. Celle-ci dite de « convergence et de renforcement des luttes » conclura deux semaines de mobilisations sectorielles la précédant.

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